Les réels plans occidentaux pour l’Ukraine et la Russie se révèlent être des chimères

Les réels plans occidentaux pour l’Ukraine
et la Russie se révèlent être des chimères

Les mondialistes au pouvoir, c’est-à-dire l’élite mondialiste des néoconservateurs tant au Congrès qu’à la Maison Blanche et ces mêmes élites présentes en Europe, notamment à Paris, Berlin et Londres, ont toutes intérêt à voir BlackRock prendre le contrôle de l’Ukraine, afin de la priver systématiquement de ses ressources et de la transformer en leur Etat vassal. Mais ils souhaitent également voir la même chose arriver à la Russie, c’est pourquoi cette guerre n’a jamais été centrée sur l’Ukraine, mais toujours sur toutes les éventualités s’offrant pour détruire la Russie.
    Biden a déclaré que l’objectif était un changement de régime à la tête de la Russie, et donc de se débarrasser de Poutine. Le but ultime étant de dissoudre la Russie actuelle de ses divers éléments constitutifs pour pouvoir ensuite l’exploiter. Tous les partisans de Biden, ses collaborateurs et tout le monde dans le camp mondialiste le savent et les soi-disant oligarques, Kolobosky, Soros et les autres, y ont tous participé. Rien de tout cela n’est nouveau.
    Et comme ces responsables n’ont manifestement pas effectué d’analyse stratégique, ils n’ont jamais envisagé l’objectif ou la situation finale, mais sont arrivés à la conclusion que la Russie d’aujourd’hui est restée celle de 1992: faible au plus bas, dotée d’une économie peu performante. Il suffit de se remémorer la formule de John McCain, pour qui «la Russie, c’est l’Espagne, mais avec des pompes à essence» – cet arrogant étalage d’hybris américain, traite la Russie comme s’il s’agissait d’une nation de troisième ordre avec une armée de quatrième ordre.
    Eh bien, nous apprenons actuellement qu’il n’en est rien: nous n’avons pas prêté attention aux Russes, qui étaient légitimement préoccupés par ce que nous faisions dans l’est de l’Ukraine. Nous avons constitué une armée pour les attaquer. En 2014, nous avons mis en place un gouvernement qui leur était hostile dans ce même pays et nous n’avons cessé de leur faire savoir que nous nous moquions de ce qu’ils pensaient ou de ce qui les préoccupait. Ils disaient qu’ils ne voulaient pas de l’OTAN à leurs frontières. Personne n’a voulu l’entendre. Trump a tenté de les écouter, mais son entourage – composé de gens qui n’étaient pas loyaux envers le président malgré qu’ils aient prêté serment d’obéissance à ses ordres pour mieux les ignorer ensuite – a subverti ses intentions.
    Où cela nous a-t-il menés? Nous sommes confrontés à un très grave conflit qui pourrait s’étendre au niveau régional, voire mondial, et personne à la Maison Blanche ne semble vraiment s’en rendre compte. Nous sommes en train de perdre! Les mondialistes sont en train de perdre. Le gouvernement de Kiev ne représente pas les intérêts du peuple ukrainien, mais ceux de cette élite mondialiste qui s’intéresse aux ressources naturelles ukrainiennes pour les exploiter.
    Je pense que ce que nous voyons c’est que cette guerre n’est pas uniquement militaire, elle est aussi financière, et nous voilà donc devant cette situation et les mondialistes comprennent enfin qu’ils vont la perdre, cette guerre.
    Le résultat de tout cela, c’est que les BRICS, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, vont s’élargir à 81 membres, et tous ces Etats vont passer à une monnaie garantie-or, et une fois qu’ils seront passés à cette monnaie garantie-or, cela ne fera plus de différence que ce soit une devise unique ou un panier de devises. Oui, nous avons de gros problèmes. Les mondialistes le savent, et c’est pourquoi ils agissent de manière si désespérée en ce moment.» •

https://rumble.com/v2of1ak-col.-douglas-macgregor-and-donald-trump-jr.-underestimating-russia-arroganc.html  Juin 2023 (extrait) 

(Traduction: Horizons et débats

* Douglas Macgregor est un colonel de l’armée américaine à la retraite, politologue, théoricien militaire, consultant, auteur renommé et commentateur télévisé. Doctorat en relations internationales. Il commente souvent des questions militaires sur Fox-News, CNN, RT et la BBC.