Alors que les Occidentaux s’apprêtent à instaurer militairement leur ordre en Eurasie aussi, les pays de cette même zone envisagent la configuration que pourrait prendre un système réglementé selon eux-mêmes sur leur continent. Le déploiement de nouveaux armements stratégiques en Europe n’a en tout cas rien à voir avec une défense collective, mais plutôt avec le désintérêt envers les besoins sécuritaires – qui ont déjà été redéfinis à Minsk l’automne dernier – de la majeure partie du continent eurasien.
La Conférence sur les mesures d’interaction et de confiance en Asie (CICA), organisée par le Ministère biélorusse des affaires étrangères, s’est tenue pour la seconde fois du 31 octobre au 2 novembre de l’année dernière. Parmi les quelque 600 participants issus de 40 pays, on trouvait des représentants gouvernementaux, des diplomates de différentes organisations internationales, des collaborateurs de think tanks gouvernementaux ainsi que des universitaires et des experts indépendants.1 La majorité des Etats d’Eurasie étaient donc représentés. Outre le Belarus, pays hôte, la Serbie, la Russie, la Hongrie, la Chine et le Myanmar étaient également bien représentés. Outre l’ancien et le nouveau ministre des Affaires étrangères biélorusses, Sergei Aleinik et Maxim Rychenkov, les animateurs de la conférence ont sans doute été le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto et son homologue russe Sergei Lavrov. La représentation officielle de la Suisse était assurée par l’ambassadrice de Suisse à Minsk et l’attaché à la défense de l’ambassade de Moscou.
Un voyage risqué?
Le président Loukachenko n’a pas manqué de préciser, dans son discours d’ouverture, les raisons qui avaient amené la Biélorussie à ne plus se conformer à l’accord avec l’UE sur le rapatriement des réfugiés, laissant ces derniers accéder librement aux frontières polonaise et lituanienne, où d’ailleurs les gardes-frontières européens les empêchaient parfois par la force de franchir la frontière.2 Les allégations du président biélorusse sont vérifiables, il suffit pour cela de se rendre en Lituanie, où il est de bon ton d’afficher son mépris pour le voisin biélorusse jusque dans les rues.«Minsk occupée par le Kremlin», peut-on lire en mauvais anglais mais en écriture officielle sur les panneaux routiers indiquant la direction ainsi que la distance (voir photo).
Et comme les citoyens européens, y compris les Lituaniens, se rendaient autrefois volontiers en Biélorussie voisine pour y faire des achats, on a placardé des affiches de mise en garde aux frontières, avertissant que l’on pourrait bien ne pas revenir de ce voyage prétendûment hautement dangereux.3 Confrontés au comportement des gardes-frontières lituaniens, certains voyageurs ont effectivement eu quelque peine à retourner en Lituanie. A la frontière polono-biélorusse, l’expérience n’est guère plus concluante.
Poids lourd de la diplomatie
L’une des interventions les plus marquantes a été celle du Secrétaire général de la CICA et ambassadeur du Kazakhstan, Kairat Sarybay, ancien Représentant permanent de son pays auprès de l’ONU et de l’OSCE à Vienne.4 Les pays membres de la CICA abritent 52% de la population mondiale, plus de la moitié des armes nucléaires de la planète y sont stationnées et ils sont le théâtre de quelques-uns des conflits, larvés ou déclarés, les plus dangereux de la planète, y compris entre puissances nucléaires. Fait révélateur, la Palestine elle aussi est membre de la CICA dont les membres n’accepteront pas sans réagir son élimination.
Les Etats-Unis et Israël disposent néanmoins d’un statut d’observateur, ce qui n’est pas le cas des Européens. Si la situation devient vraiment dangereuse et que la CICA intervient, l’Europe occidentale devra se contenter du rôle de pur auditeur.
«Woke culture» à dimension globale
L’idée d’une «Charte eurasienne pour la multipolarité et la diversité au 21e siècle» a émergé en 2023, lors de la première conférence de Minsk sur la sécurité. On peut débattre de la question de savoir si la multipolarité est déjà une réalité ou si elle n’en est qu’à ses débuts. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’une variante de l’évolution des relations politiques, économiques et, en fin de compte, militaires aussi entre les Etats du monde entier, indépendamment de si le Service du Renseignement de la Confédération (SRC) est sensé continuer longtemps encore à la traiter de «mythe».5 La concrétisation de cette éventualité dépendra en grande partie du succès de la Charte eurasienne.
Il ne s’agira certainement pas d’un bloc hermétique comme ceux qui existaient au temps de la Guerre froide, mais plutôt d’une zone regroupant des gens partageant les mêmes idées, qui s’accordent sur le rejet de l’ingérence occidentale et sur la revendication de l’égalité souveraine des Etats, notamment en matière de sécurité. Les protagonistes de la CICA ont en commun des expériences historiques similaires dans leurs rapports avec l’Occident et une certaine méfiance; on se trouve donc, en quelque sorte, face à une «Woke culture» globale.
L’ordre occidental «basée sur ses valeurs» se verra indiguer
Le message véhiculé par la conférence ne sera pas bien accueilli en Occident: L’Est eurasien, la région du monde où règne prétendument la loi de la jungle, est plus vaste que certains ne le pensaient en Occident et commence à s’organiser.6 Il faut donc s’attendre à ce que les protagonistes de cette conférence œuvrent dans les années à venir pour élaborer des mécanismes de résolution des conflits et se préparer à la donnée que les Etats de l’espace eurasien rejettent toute ingérence occidentale dans le règlement des crises graves. L’«ordre» censé être basé sur des règles de l’Occident est pour ainsi dire cerné, il ne pourra plus être la seule référence en tant que système de réglementation.
Il est clair que cela ira de pair avec une certaine perte d’influence de l’Occident et qu’il sera difficile de se soustraire à une évolution dans les rapports de force. La communauté internationale d’aujourd’hui n’est plus celle de 1945 ni même celle de 1991. Le militantisme occidental, reflété par les nombreuses sanctions dans les domaines économique, politique, médiatique et culturel, oblige les Etats du monde à prendre position, et celle-ci n’est pas toujours en faveur de l’Occident, loin de là. Ce n’est toutefois pas nouveau, une configuration du même ordre existait déjà à l’époque de la Guerre froide avec le Mouvement des non-alignés7. Les Etats qui ne souhaitent pas se laisser entraîner dans une nouvelle guerre froide vont sans doute rapidement chercher des méthodes et des moyens de résister aux pressions occidentales, y compris militaires. Le non-alignement, voire la neutralité, n’est plus l’attitude d’éternels solitaires, mais celle de la majorité de la population mondiale.
Le couteau sur la gorge
La diplomatie européenne a cessé depuis longtemps de croire en elle-même, comme en témoignent les déclarations de plusieurs dirigeants européens selon lesquelles le conflit en Ukraine devrait être réglé sur le champ de bataille. Il le sera probablement, tôt ou tard.
Ces dernières années, les Etats-Unis et l’OTAN ont continuellement accru la capacité opérationnelle des unités de force de réponse rapide. Un escadron de raids aériens de l’armée de l’air américaine, composé d’une trentaine d’avions de combat et du nombre correspondant d’unités de soutien, peut être déployé dans le monde entier en 48 heures. Un groupe de combat de porte-avions de la marine américaine est en mesure d’atteindre pratiquement toutes les côtes des océans du monde en 96 heures. Ce type de groupe de combat de porte-avions possède à lui seul plus d’avions de combat que la plupart des Etats dans leur armée de l’air. Un groupe de combat amphibie lui succède, capable d’opérer avec des troupes terrestres loin à l’intérieur des terres de la victime potentielle.
Depuis, certains pays d’Europe occidentale s’alignent sur les Américains: ils ont mis en place, dans le cadre de l’OTAN, la Very High Readiness Joint Task Force (VJTF), qui a été testée en 2023 sous la direction de l’Allemagne.8 Le prestige de l’OTAN a été quelque peu terni lorsqu’il est apparu, en février 2022, que l’Alliance ne pouvait mobiliser que 20000 hommes à sa frontière, face à une guerre qui impliquait alors un demi-million de soldats.9 Désormais, l’Europe occidentale se réarme elle aussi.
L’expression la plus manifeste de la volonté de domination militaire mondiale des Etats-Unis se trouve dans le Prompt Global Strike Program, dont l’objectif est la création de bases technologiques permettant aux Etats-Unis de procéder à des frappes dans le monde entier en moins d’une heure. En première ligne de ce dispositif, on trouve les nouveaux missiles hypersoniques Dark Eagle et le nouveau système de missiles à moyenne portée Typhon. Ces systèmes d’armement sont au cœur de cinq nouvelles brigades, appelées Multi-Domain Task Force dans le jargon militaire américain. On peut les caractériser au mieux comme une brigade de missiles stratégiques. Outre le Dark Eagle et le Typhon, ces MDTF disposeraient de missiles HIMARS à portée augmentée. A cela s’ajoutent de nouveaux moyens dans le domaine de la guerre électronique et des opérations en réseau informatique ainsi que, peut-être bientôt, des armes laser pour la défense antimissile.10Grâce à cet arsenal, ces unités sont en mesure de quasiment perforer les dispositifs de défense, les systèmes de déni de zone anti-accès (Anti-Access-Area Denial Systems), par lesquels les Etats tentent de tenir à distance les forces d’intervention.12 En fait, les MDTF américaines dégagent la voie vers le territoire adverse aux forces conventionnelles. Ces dernières sont alors constituées d’alliés des Etats-Unis ou encore de tous les pays disposés à participer à de telles interventions et à accepter les pertes qui en résulteraient.
Cette unité est entre autres capable d’effectuer des «frappes de décapitation» ciblant les dirigeants politiques et militaires de l’adversaire. Souvent tentées et jusqu’à présent jamais vraiment réussies, les frappes de décapitation feront à l’avenir tout simplement partie du paysage de la guerre, au même titre que les mitrailleuses et les chars.13 Les frappes préventives visant des armes stratégiques font également partie de l’éventail des capacités de cette unité. Ces considérations sont antérieures à l’aggravation de la situation politico-militaire après 2014. Compte tenu des récentes déclarations de l’amiral Buchanan, directeur de la planification stratégique du gouvernement américain, qui estime que l’utilisation d’armes nucléaires est justifiée pour maintenir la domination américaine, on ne peut s’empêcher d’avoir quelques inquiétudes.14
Le but n’est pas la défense mondiale, mais la domination
Ces unités en cours de formation et de déploiement aux Etats-Unis sont conçues pour des théâtres d’opérations potentiels: deux pour la région indopacifique, deux pour la région euro-africaine et une au niveau mondial. Il est prévu de transférer celle de Fort Drum, dans l’Etat de New York, à Wiesbaden. Comme il est d’usage dans les forces armées américaines, tout le matériel de l’unité peut être transporté dans des avions de transport dont l’armée de l’air américaine possède une flotte. Des exercices de déploiement à grande échelle des unités ont déjà eu lieu, par exemple de l’Etat de Washington à l’autre bout du pays, en Floride, ainsi qu’au nord de l’île de Luçon, aux Philippines.
On comprend mieux l’intérêt des exercices de déploiement quand on voit la portée réelle de ces missiles dans l’espace. Il s’agit bien sûr, à partir de Luçon, de mettre le couteau sous la gorge à toute l’Asie orientale. Quant à l’Amérique Centrale, elle est à portée de tir de Cap Canaveral, dans le sud de la Floride.
A cela s’ajoute la proximité de Wiesbaden avec la plaque tournante de l’aéroport de Francfort, d’où il est également possible de déployer une unité bien plus loin. Ce serait là la véritable raison justifiant le déploiement de cette unité – cible principale des missiles adverses – dans l’une des régions les plus peuplées d’Europe. L’Allemagne aide les Etats-Unis à mettre le couteau sous la gorge aux autres pays. L’objectif d’une action de telle envergure, c’est le maintien de la domination militaire, non pas la défense de l’alliance. •
1 Voir «Eurasien organisiert sich selbst, während Europa sich kastriert». Ds.: Global Bridge du 8/11/24, https://globalbridge.ch/eurasien-organisiert-sich-selbst-waehrend-europa-sich-kastriert/
2 Voir «Poland: Brutal Pushbacks at Belarus Border; Border Guards Use Force, Deny Access to Asylum Procedures» sur le site de Human Rights Watch du 10/12/24, sur le site internet https://www.hrw.org/news/2024/12/10/poland-brutal-pushbacks-belarus-border . De pareilles rapports ont déjà été publiée, par exemple «Lithuania: Pushbacks, illegal detention, deception and abuses against refugees and migrants» sur le site internet Amnesty International du27/06/22, https://www.amnesty.org/en/latest/news/2022/06/lithuania-pushbacks-illegal-detention-deception-and-abuses-against-refugees-and-migrants/ ; Voir l’accord entre l’Union européenne et la République de Biélorus sur l’accueil réitéré des personnes avec séjour illicite, ds. Bulletin officiel de l’UE, sur le site internet https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/PDF/?uri=CELEX:22020A0609(01)
3 Pendant les deux années et demie garantissant le trafic sans visa ente l’UE et la République de Biélorus, selon les autorités biélorusses, un bon million de personnes ont visité le Biélorus, dont presque 315000 de la Lettonie, 577000 de la Litouanie et 101000 de la Pologne.
4 La Conference on Interaction and Confidence Building Measures in Asia comprend 18 Etats-membres, parmi eux la Chine, l’Inde et la Russie voir le site internet de l’organisation sur https://www.s-cica.org/index.php?view=page&t=member_states. S’y ajoutent huit Etats-observateurs. parmi eux l’Indonésie, les Etats-Unis et l’Ukraine; loc. cit sur https://www.s-cica.org/index.phpview=page&t=observer_states. pour Kairat Sarybay voir le site internet de Tasshttps://tass.ru/encyclopedia/person/sarybay-kayrat
5 Voir Sicherheit Schweiz, Lagebericht des Nachrich-tendienstes des Bundes, Nachrichtendienst des Bundes NDB, Berne 2024, p.18, sur le site internet https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/90132.pdf
6 C’est dans ces paroles que Joseph Borrell, commissaire des affaires extérieures de lUE s’est prononcé. Voir Tatjana Söding. «Rede des EU-Aussenbeauftragten; Lektion vom Obergärtner». Ds.: taz du 18/10/2022, sur le site internet https://taz.de/Rede-des-EU-Aussenbeauftragten/!5885453/
7 Actuellement le mouvement des Etats non-alignés se compose de 120 Etats-membres, voir Klaus Schubert, Martina Klein: Blockfreie Staaten, ds.: Das Politiklexikon, Bonn, bdp Bundeszentrale für politische Bildung, sur le site internet https://www.bpb.de/ kurzknapp/lexika/politiklexikon/17192/blockfreie-staaten/. Après la fin de la Guerre froide le mouvement a perdu un peu de son importance initiale, elle est pourtant toujours représenté avec son bueau au siège principal des Nations Unies, Voir également «NAM Members & Observers», sur internet https:// mnoal.org/nam-members/ et Coordinating Bureau of the Non-Aligned Countries, UIA Yearbook Profile, Union of International Associations, uia.org, sur le site internethttps://uia.org/s/or/en/1100061001
8 Voir «Ein Jahr VJTF Very High Readiness Joint Task Force – Die Nato North Atlantic Treaty Organization Response Force ist wichtiger denn je», sur le site internet de la Deutsche Bundeswehr, https://www.bundeswehr.de/de/organisation/luftwaffe/aktuelles/ein-jahr-vjtf-die-nato-response-force-ist-wichtiger-denn-je-5731980
9 Quant à VJTF voir lesite internet de la Deutsche Bundeswehr «VJTF Very High Readiness Joint Task Force: Die Speerspitze der schnellen Nato North Atlantic Treaty Organization- Eingreiftruppe», internet https://www.bundeswehr.de/de/aktuelles/meldungen/vjtf-speerspitze-schnelle-nato-eingreiftruppe. Voir le site inernet du Bundes-Verteidigungsministeriums sur le site https://www.bmvg.de/de/themen/dossiers/die-nato-staerke-und-dialog/vjtf-speerspitze-der-nato ainsi que celui de l’OTAN sur https://www.nato.int/cps/ie/natohq/topics_49755.htm
10 Voir Wolfgang Richter: Stationierung von U.S. Mittelstreckenraketen in Deutschland Konzeptioneller Hintergrund und Folgen für die europäische Sicherheit, auprès de la Friedrich-Ebert-Stiftung, Regionalbüro für Zusammenarbeit und Frieden in Europa, juillet 2024, sur le site internet https://library.fes.de/pdf-files/bueros/wien/21371.pdf ; v. Kelley M. Sayler: Hypersonic Weapons: Background and Issues for Congress Updated January 2, 2025, chez Congressional Research Service, sur le site internet https://sgp.fas.org/crs/weapons/R45811.pdf; consulter aussi Dave Makichuk: «Mach 5 monster; Germany to get Dark Eagle missile». Ds.: Asia Times du 14/11/2021, sur le site internet https://asiatimes.com/2021/11/death-at-mach-5-germany-to-get-lethal-dark-eagle-missile/ ainsi que Mark Gunzinger, Lukas Autenreid, Bryan Clark: «Cost-Effective Long-Range Strike». Ds.: Air & Space Forces Magazine du 3/06/2021, sur le site internet https://www.airandspaceforces.com/article/cost-effective-long-range-strike/ ainsi que Mark Gunzinger, Jacob Cohn, Lukas Autenreid, Ryan Boone. Towards a Tier One Royal Air Force, Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA), Washington DC, 2019, sur le site internet https://csbaonline.org/uploads/documents/RAF_Final_Report_WEB_1.pdf
11 Lars Hoffmann. «Tomahawk, SM-6 und neue Hyperschallwaffe Dark Eagle kommen nach Deutschland», Ds: Hartpunkt du 11/07/24, sur le site internet https://www.hartpunkt.de/tomahawk-sm-6-und-neue-hyperschallwaffe-dark-eagle-kommen-nach-deutschland/
12 V. «Die Grenzen der Kanonenboot-Diplomatie – keine Angst vor Flugzeugträgern!» Ds: Global Bridge du 28/11/23, internet https://globalbridge.ch/die-grenzen-der-kanonenboot-diplomatie-keine-angst-vor-flugzeugtraegern/
13 Ce fut avant tout l’Opération «Shock an Awe» de 2003, dirigée contre la gouvernance irakienne qui atteignit de l’attention médiatique, v. T. Correll, «What Happened to Shock and Awe?» Ds.: Air Force Magazine du 1/11/2003, sur le site internet https://www.airforcemag.com/article/1103shock/ ; ainsi que https://edition.cnn.com/2003/fyi/news/03/22/iraq.war/ et Melvin LB Mbao. «Operation Shock an Awe: its implications for the future of multilateralism and international law». Ds: The Comparative and International Law Journal of Southern Africa, Vol. 37, No. 2 (July 2004), p. 253–266; sur le site internet https://www.jstor.org/stable/23252187?seq=1
14 V. Gretchen Small. «Getting the American People ‹Nuclear War Ready›». Ds.: Executive Intelligence Review du 09/12/2024, sur le site internet https://eir.news/2024/12/news/getting-the-american-people-nuclear-war-ready/. V. le transcript de son discours sur «Project Atom 2024 – CSIS PONI keynote» du 20/11/ 2024 sur le site internet du US Strategic Command, sur https://www.stratcom.mil/Media/Speeches/Article/3976019/project-atom-2024-csis-poni- keynote/ ainsi que le film vidéo avec son interview sur fukwww.csis.org/events/report-launch-project- atom-2024
(Traduction Horizon et débats)
* Ralph Bosshard a étudié l’histoire universelle, l’histoire de l’Europe de l’Est et l’histoire militaire. Il a suivi l’école de commandement militaire de l’EPF à Zurich ainsi que la formation de l’état-major général de l’armée suisse. Il a ensuite suivi une formation linguistique en russe à l’Université d’Etat de Moscou ainsi qu’une formation à l’Académie militaire de l’Etat-major général de l’armée russe. Il connaît bien la situation en Europe de l’Est et en Asie centrale pour avoir travaillé pendant six ans à l’OSCE, où il a entre autres été conseiller spécial du Représentant permanent de la Suisse.
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