Courrier des lecteurs

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La décision des citoyens suisses de limiter l’immigration

Je suis surpris de la réaction des médias et des dirigeants politiques des pays de l’Union européenne concernant la décision du peuple suisse – même si le résultat était très serré – de limiter l’immigration dans leur pays. La manière indicible et les attaques verbales diffamatoires envers la décision du souverain – des citoyens suisses – démontrent que les Etats membres de l’UE et leurs journaux sous influence rejettent clairement la démocratie et poursuivent depuis longtemps le principe de la domination. En effet, à leurs yeux, les Suisses ont voté «de manière erronée».
Je pense que dans toute réelle démocratie, le citoyen doit être le souverain. Et l’ensemble des citoyens, le peuple, n’est pas seulement la source de l’autorité étatique, mais il porte le pouvoir de l’Etat en soi. Cela fait partie de la loi naturelle de l’homme, de régler ses problèmes dans le cadre d’une communauté de manière autonome – sans influence de l’extérieur. C’est ainsi que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est défini dans la Charte des Nations Unies aux articles 1 et 55.
Il me semble qu’on tente d’annexer le seul pays véritablement démocratique au monde à l’Etat centraliste planifié de l’UE.
Lorsqu’on analyse la situation de la Suisse de plus près, on réalise très rapidement que ses structures décentralisées permettent, par exemple, de percevoir des impôts sur le revenu beaucoup plus bas – et cela jusqu’au niveau des communes où les taux d’imposition sont décidés par les citoyens eux-mêmes – et d’utiliser ces recettes fiscales de manière nettement plus efficace. En Suisse, la prospérité est clairement supérieure, le soutien aux personnes âgées bien meilleur, les routes sont praticables sans problèmes et le réseau des transports publics est plus dense comparé à tous les autres pays de l’UE, où les recettes fiscales se perdent dans les magouilles bureaucratiques.
La Suisse a sa propre monnaie, le franc suisse, et ne participe donc pas au sauvetage de banques à l’aide de recettes fiscales pour financer un soi-disant plan de sauvetage, tel le MES (Mécanisme européen de stabilité). La Suisse ne participe pas non plus à des guerres à l’étranger, en violation du droit international. Les 23% de taux d’étrangers au sein de la population est nettement plus élevé que, par exemple, le taux de 9% en Allemagne.
Qu’y a-t-il à objecter à cela?
Si dans notre pays, on demandait au peuple son avis, nous n’aurions pas d’euros, nous ne participerions pas aux divers «plans de sauvetage» et notre Bundeswehr resterait en Allemagne pour protéger notre pays.

Werner Voss , Cologne


Merci à la Suisse

Le «oui» du peuple suisse à l’initiative «Contre l’immigration de masse» montre une fois de plus les avantages de la démocratie directe. Où ailleurs le peuple a-t-il la possibilité de prendre des décisions d’une telle importance? La majorité de la population ne s’est pas laissé impressionner par les menaces du Conseil fédéral et de l’économie, et s’est opposée à la domination centraliste de l’UE. C’est là un signal fort pour l’Europe.
L’immigration de masse détruit les structures sociales organiquement développées. La circulation sans entraves du travail, des capitaux, des services et des marchandises sur le marché intérieur européen n’a rien à voir avec la liberté ou la philanthropie. Elle prive les pays économiquement les plus faibles de la main-d’œuvre qualifiée dont ils ont besoin, cela mène à des abus des systèmes sociaux dans les pays plus riches et fait partout pression sur les salaires.
Le peuple suisse ne se laisse pas frauder. Merci!

Karl Volker, Allemagne

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