Le 4 décembre 2015 – seulement trois jours après la décision du gouvernement allemand –, le Bundestag a décidé d’une nouvelle intervention de la Bundeswehr dans une région de guerre, cette fois en Syrie. S’y sont opposés tous les députés du groupe Die Linke et la majorité des députés du Bündnis 90/Die Grünen.
La justification officielle pour cette intervention belliciste est la suivante: après les attentats du 13 novembre à Paris et sur la base de la clause de défense mutuelle, contenu dans l’article 42.7 du Traité de l’UE, revendiqué par la France, l’Allemagne veut remplir ses obligations et se joindre à la coalition mondiale (plus de 60 Etats) contre le terrorisme de l’EI en Syrie et venir en aide à la France, notamment dans son engagement en Syrie.
Cette décision du Bundestag suscite cependant de nombreuses questions, que nous allons évoquer ci-dessous:
Mais c’est un signe d’espoir que le mouvement de paix se soit regroupé en une «Alliance d’action: Pas d’intervention de la Bundeswehr en Syrie» et qu’il se soit réuni le 3 décembre 2015 à Berlin près du «Brandenburger Tor» avec la devise «Non à l’armée allemande en Syrie! Oui à une solution politique!». •
Les expériences faites en Afghanistan, en Irak, en Libye et précédemment en Iran, auraient dû en fait déclenché un processus d’apprentissage. Au contraire, il n’existe jusqu’à nos jours ni une analyse réaliste des causes de conflits et de l’échec de la politique d’ingérence et d’intervention, ni de la situation sociale et politique dans ces pays après la fin des régimes autoritaires. On ne cherche pas à connaître les causes et les sources du soutien de l’EI, elles ne sont pas analysées et aucune conséquence n’en ait tirée.
L’intervention de la Bundeswehr prévue par le gouvernement fédéral au Proche-Orient, s’étendant largement au-delà des frontières de la Syrie, est une décision politique erronée. Elle ne pourra que difficilement être corrigée, étant donné qu’on y découvre ni but militaire ni but politique, supprimant ainsi toute limite temporelle ou spatiale. En refusant cette intervention, j’ose exprimer l’espoir que le Bundestag allemand décide d’un changement de cap clair et net.
Source: Extrait d’une prise de position du député au Bundestag Klaus Parthel (SPD) du 3/12/15 concernant l’intervention de la Bundeswehr en Syrie
(<link http: klaus-barthel.de meldungen nein-zum-syrien-einsatz-der-bundeswehr external-link seite:>klaus-barthel.de/meldungen/nein-zum-syrien-einsatz-der-bundeswehr)
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