Accord-cadre Suisse-UE

Davos Impressions

ds. L’UE réclame depuis longtemps un accord-cadre avec la Suisse afin de donner une nouvelle base aux relations bilatérales. Si l’on suit maintenant la couverture médiatique suisse de la rencontre entre le Conseil fédéral et la nouvelle présidente de la Commission européenne à Davos, l’attitude de soumission fait particulièrement réfléchir. Parfois, on a l’impression qu’il s’agit d’une relation grand-frère-sujet. 

Ce que l’UE attend de la Suisse est diffusé sans critique: Du point de vue de l’UE, la Suisse doit se soumettre aux mêmes règles que les États membres si elle veut garantir l’accès au marché existant. («Neue Zürcher Zeitung» 21/01/20)

Au lieu de s’indigner, on s’interroge sur la volonté de compromis de l’UE et on craint que l’UE ne perde patience avec la Suisse. Or, Bruxelles a apparemment concédé à Davos de ne pas faire d’autres demandes jusqu’à la votation du 17 mai 2020 sur l’initiative de limitation (IDL). Mais après le vote, c’est à la Suisse d’aller de l’avant.(«Neue Zürcher Zeitung» 24/01/20). Alors commence un marchandage.

C’est en vain que l’on cherche dans nos médias des plaintes sur la perte de démocratie et de souveraineté avec un tel traité. 

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