Merci à Horizons et débats et à Christian Fischer pour l’article éclairant «Pour une complète démocratie en Allemagne» paru dans l’édition du 25 novembre 2020; merci de déclarer clairement qu’il faut appliquer le droit fondamental à la vie en premier lieu. Seuls les vivants peuvent exercer leurs droits fondamentaux. Visiblement, nous vivons à une époque où il est à nouveau nécessaire de le souligner très clairement.
Toute personne qui met une vie en danger, la sienne ou celle des autres, ne peut prétendre sérieusement s’engager à sauvegarder les droits fondamentaux et la pérennité de la démocratie. Peut-être que les critiques des mesures et les négationnistes de la nature dangereuse du virus ont besoin de leçons de rattrapage en histoire. A l’apparition des théories modernes sur l’Etat, la protection du citoyen (et de ses biens) primait sur l’arbitraire de la loi du plus fort. La tâche fondamentale de l’Etat, avec son monopole du recours à la force, est la protection du citoyen. Lorsque l’Etat ne remplit plus cette tâche, l’arbitraire prévaut et la vie de l’individu n’est plus jugée digne de protection.
Il est urgent de considérer que, d’une part, le virus existe, mais que, parallèlement aux mesures visant à le contenir (et même avant ces mesures), des abus de pouvoir ont été et sont commis.
Je trouve les propositions sur la manière dont notre démocratie pourrait devenir plus «directe»encourageantes et visionnaires. Ainsi, tout le monde peut commencer à agir.
Rita Müller-Hill, Cologne
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