Nouvelle guerre froide, nouvelles orientations du Belarus

par le Prof. Dr. Peter Bachmaier*

Au Belarus, les manifestations contre le gouvernement n’ont pas cessé depuis la victoire électorale en juillet 1994 (avec 81 % des voix) d’Alexander Loukachenko – lequel n’était pas issu de la nomenklatura. Ces manifestations, en fait initiées par les Etats-Unis, visaient à provoquer un changement de régime (une révolution de couleur à l’instar de l’Ukraine). Au mois d’octobre 2004, le président George Bush a signé un «Belarus Democracy Act» qui prévoyait que toute aide financière octroyée au Belarus ne bénéficierait ni au gouvernement ni à l’Etat, mais uniquement à «l’opposition démocratique». Le 4 mai 2006, lors de son discours à Vilnius, le vice-président Dick Cheney s’est livré à de violentes attaques contre la Biélorussie, allant jusqu’à déclarer que: «Il n’y aurait jamais de place en Europe pour ce genre de régime». En mai 2008, le gouvernement de Washington a rompu les relations diplomatiques avec la Biélorussie et fermé l’ambassade américaine à Minsk. La Biélorussie a également été sommée de fermer son ambassade à Washington et son consulat à New York.

La révolution de couleur

Le président Loukachenko a toutefois entamé une «politique multilatérale» en 2014, après la révolution de couleur ukrainienne, et a tenté de maintenir de bonnes relations avec l’UE et l’Ukraine. En novembre 2019, il a effectué sa première visite dans un pays de l’UE, l’Autriche.
    En mai 2020, avant les élections présidentielles prévues pour le 9 août 2020, ont éclaté de nouvelles manifestations contre le président Loukachenko. La cause première en était son refus d’adopter les mêmes mesures sanitaires que l’Occident contre le coronavirus, sur le modèle de l’Italie, alors même que le FMI venait de lui octroyer à cet effet un crédit de plus de 900 millions de dollars en mai 2020. En réalité, la raison profonde de ces violences était la montée des tensions entre l’Occident et la Russie. Une vague de manifestations a alors démarré, débouchant le jour de l’élection, le 9 août, sur une tentative de coup d’état par la force, comme en Ukraine. Le mouvement de protestation était orchestré par des activistes biélorusses basés en Pologne et en Lituanie, essentiellement à partir du canal Telegram NEXTA. Les images et les vidéos des manifestations ont été retouchées de façon à ce que l’on voie toujours de plus en plus de manifestants. En réalité, selon les rapports du ministère de l’Intérieur biélorusse, ils n’ont jamais dépassé les 50 000.
    Dans toutes les manifestations anti-gouvernementales de Minsk, l’Ukraine, étroitement liée à la Biélorussie sur le plan linguistique et culturel, était sans cesse évoquée, et surtout la révolution du Maidan à Kiev. Après 2014, les échanges commerciaux de la Biélorussie avec l’Ukraine ont chuté, passant d’un bilan positif de 3 milliards à seulement 1,5 milliard de dollars. La Biélorussie a donc tenté de convoquer une conférence sur l’Ukraine réunissant la Russie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et l’Ukraine (au «format Normandie») et est parvenue à un accord de cessez-le-feu en 2015. La fameuse nouvelle Route de la soie des Chinois, qui devrait passer par Minsk, s’est trouvée également impliquée car son développement devrait en être ralenti.
    Les médias occidentaux, ainsi que les universités, ont commencé à attaquer la Biélorussie. Les instituts d’études slaves et d’histoire de l’Europe de l’Est, en particulier, ont organisé des conférences en ligne auxquelles étaient invités des opposants biélorusses. On a produit des films politiques comme le film du réalisateur et opposant Aleksei Palujan, «Courage», qui a été primé à la Berlinale de 2021.
    Exception faite du petit groupe des leaders activistes, les manifestants étaient des jeunes gens éduqués et qualifiés, issus du secteur informatique privé où l’on trouve également des entreprises occidentales. Grâce à ses Smartphones et à Internet, cette jeunesse était parfaitement au courant de la «douceur de vivre» régnant en Occident et entendait bien l’adopter elle aussi. Les manifestations ont pris fin en novembre 2020, et Svetlana Tikhanovskaya, la chef de file de l’opposition, l’a ainsi déploré: «Nous avons perdu la rue!» De nouvelles attaques ont néanmoins rapidement fait leur apparition.

Nouvelles campagnes anti-Belarus
en avril et mai 2021

Le 18 avril 2021, le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) a présenté la vidéo d’une conversation portant sur un projet de renversement de Loukachenko. Dans cette vidéo, deux Biélorusses, le politologue Alexander Feduta et l’avocat Youri Senkovitch, qui vit aux Etats-Unis, discutaient dans un restaurant de Moscou avec des officiers biélorusses de haut rang du renversement du président biélorusse, Alexander Loukachenko. Les enregistrements ont été diffusés sur la chaîne de télévision Rossia-1. «Le premier objectif est d’éliminer la tête de liste [en éliminant Loukachenko lors du défilé du Jour de la Victoire, le 9 mai]. Le deuxième impératif est de faire barrage aux forces de sécurité intérieure et à la police anti-émeute (OMON). La troisième mission est d’occuper la station de radio et de télévision pour que nous puissions diffuser un appel», déclare Youri Senkovitch dans la vidéo. Le groupe de conspirateurs a été arrêté par la police russe et remis aux autorités biélorusses. Les grands médias occidentaux ne se sont pas fait l’écho de cette affaire.
    Le 23 mai 2021, lors d’une conférence de presse à Minsk, le ministre des Affaires étrangères de Biélorussie, Vladimir Makei, a qualifié l’incident de l’avion de Ryan air de provocation délibérée de l’Occident. Il y aurait eu un message d’urgence, reçu par le pilote du Boeing 737, concernant une alerte à la bombe sur le vol Ryan Air qui avait décollé le 23 mai d’Athènes pour Vilnius alors que l’avion survolait le territoire de la République de Biélorussie. Le pilote, qui avait reçu une réponse négative des aéroports de Vilnius, Varsovie et Cracovie, aurait décidé d’effectuer un atterrissage d’urgence à l’aéroport de Minsk. L’avion et les bagages des passagers ont été inspectés par des services spéciaux sans que la bombe ait été retrouvée. Parmi les passagers se trouvait Roman Protassevitch, l’un des deux rédacteurs en chef du blog d’opposition NEXTA, qui a été arrêté.
    Les médias occidentaux ont couvert cet incident, mais en se contentant d’accuser le Belarus d’avoir détourné l’avion. Protassevitch lui-même a d’ailleurs déclaré dans une interview pour la chaîne biélorusse ONT qu’il avait été «sacrifié» par l’opposition dans le but de faire porter la responsabilité à Loukachenko.

Les sanctions de l‘UE

L’UE avait déjà imposé de premières sanctions à l’encontre de la Biélorussie en 1997, suite à l’adoption de la nouvelle constitution présidentielle conférant les pleins pouvoirs au président, mais elles avaient été levées jusqu’en 2015, suite à la libération des derniers opposants.
    En juin 2021, l’UE a de nouveau imposé des sanctions à la Biélorussie, à l’ensemble de ses dirigeants et aux principales entreprises du pays. Désormais, le pays ne pourra plus rien importer en provenance de l’Ouest, et sera contraint de recourir uniquement à la production nationale. Sur décision de l’UE, tous les moyens de transport public desservant la Biélorussie (vols, trains ou bus) ont dû interrompre leurs activités.
    Toute cette situation ne profite pas aux Européens du continent, mais aux Britanniques et aux Américains, pour qui la création de barrières en Eurasie a toujours fait partie intégrante du grand jeu stratégique pour le contrôle des territoires et des routes commerciales. Les sanctions ne sont pas restées lettre morte. La Biélorussie a adopté des mesures pour contrer ceux qui tentent de la mettre à genoux. La réponse de la Biélorussie aux sanctions? Remplacer des produits importés par d’autres, rechercher de nouveaux marchés, approfondir son intégration avec ses alliés, rechercher de nouveaux partenaires.
    Pour l’UE, il est hors de question de laisser se développer à côté d’elle un exemple plus ou moins réussi de pays suivant une autre trajectoire. Le modèle biélorusse pourrait exercer son attraction sur beaucoup, dans les pays occidentaux eux-mêmes, là où la population exprime de plus en plus fort son mécontentement face aux réalités et recherche de nouveaux courants politiques pour faire évoluer la situation à l’avenir.

La pandémie du Covid et l’économie

Face à la pandémie du Covid19, le Belarus a mené sa propre politique. Le pays n’a pas connu de confinement, les entreprises, les commerces, l’hôtellerie-restauration, les écoles, les universités et les églises n’ont pas été fermés mais ont continué à travailler. Les installations sportives étaient également ouvertes et on a même disputé des matchs de football et des tournois de hockey sur glace.
    L’épidémie a également atteint la Biélorussie en mars 2020. Le pays y était préparé, il y avait un plan global de lutte contre l’épidémie. Les hôpitaux pour les maladies infectieuses, les mesures de prévention en cas d‘épidémie assorties d‘équipements médicaux, d‘instituts de virologie et de personnel qualifié existaient depuis l’époque soviétique. Le système de santé biélorusse était donc en mesure de faire face à la pandémie. Selon l’ONU, la Biélorussie était bien préparée à la crise. Pour 10 000 habitants, on comptait 41 médecins, 114 infirmières et 110 lits d’hôpitaux. Dans les pays de l’UE, la moyenne est de 30 médecins, 91 infirmières et 55 lits d’hôpitaux pour le même échantillon de population.
    En 2020, première année de l’épidémie du Covid19, la Biélorussie a pu maintenir son PNB au même niveau qu’en 2019, car les entreprises n’avaient pas cessé leur activité. Lors de l’Assemblée populaire de Biélorussie du 11 février 2021, Loukachenko a déclaré: «Au cours des cinq dernières années, le revenu réel de la population a augmenté de 15 % et le salaire moyen a atteint 1 200 roubles. A cela s’ajoute un programme social-éducation et médecine gratuites, services liés au logement et au transport.» Au cours du premier semestre de l’année 2021, le PIB a augmenté de 3,3 % et la production industrielle de 10,4 %.

La crise des immigrés clandestins

Par le passé, la Biélorussie a toujours refoulé à la frontière les immigrés clandestins. Cependant, depuis juin 2021, le pays a revu sa politique en la matière.
    En 2021, la Lituanie a été envahie de migrants, pour la plupart irakiens, qui tentaient d’entrer illégalement dans le pays depuis le Belarus. Leur afflux a augmenté suite aux tensions croissantes entre le Belarus et l’Union européenne. En 2021, près de 4 000 immigrés clandestins sont entrés en Lituanie depuis le Belarus.
    Les Lituaniens ont d’abord essayé de prendre en charge les migrants, ce qui a toutefois posé des problèmes. Ils ont donc commencé à rejeter les demandes d’asile tout en refusant de laisser passer les migrants à la frontière. Ils ont érigé des barrières sur le modèle de la clôture de barbelés installés par la Hongrie en 2015. Le flux migratoire a été dévié vers la Lettonie et la Pologne, qui ont réagi de la même manière que la Lituanie.
    En août 2021, les gardes-frontières polonais ont enregistré plus de 3 000 tentatives de franchissement illégal de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Fin août 2021, l’armée polonaise a commencé à ériger une clôture de trois mètres de haut et de 180 km de long à la frontière afin de stopper la vague migratoire vers la Pologne.

Mouvement de résistance
à la culture occidentale

Pour protéger sa culture nationale, la Biélorussie a fermé en 2005 l’Université européenne des sciences humaines de Minsk (financée par Soros), qui a par la suite transféré ses activités à Vilnius. À partir de 2010, la Biélorussie a entrepris de se rapprocher de l’UE, initiant un processus de mise en conformité avec les universités occidentales et adhérant au Processus de Bologne en 2015 afin de s’aligner sur les normes éducatives de l’UE et de s’intégrer à la communauté scientifique européenne. L’une des raisons de cette démarche était également d’attirer les étudiants étrangers vers les universités biélorusses.
    Le Belarus s’est cependant prononcé contre «l’occidentalisation de la culture», c’est-à-dire contre le risque de perdre sa souveraineté culturelle, ce qui incluait également les tentatives de distorsion de la vérité historique et de destruction de la mémoire historique.
    En 2021, la Biélorussie a cessé sa coopération avec le Partenariat oriental de l’UE et s’est retirée des Accords interuniversitaires de Bologne. Le PEN Club de Biélorussie ainsi que 40 ONG soupçonnées de bénéficier de financements de la part de fondations occidentales ont été officiellement dissous.

Politique familiale

Ces dernières années, la Biélorussie a adopté des dispositifs de soutien efficaces pour les familles avec enfants. Ainsi, un enfant sur quatre dans le pays bénéficie de la couverture du système de prestations sociales de l’Etat. En conséquence, le nombre de familles nombreuses a pratiquement doublé au cours des dix années écoulées.
    Depuis 2015, un programme de financement familial élargi a été mis en place. Il approche déjà des 100 000 détenteurs de comptes ouverts et s’élève à plus d’un milliard de dollars américains. Ce programme a été reconduit l’année dernière pour une nouvelle période de cinq ans.
    Des travaux de recherche appliquée sont actuellement en cours afin de développer des structures familiales destinées à l’accueil d’orphelins et d’enfants privés de protection parentale. Pour la seule année 2020, près de 400 bébés ont été ainsi adoptés. Quelque deux mille enfants sont accueillis dans trois cents maisons familiales. C’est dans ce genre de maisons familiales que doivent vivre les enfants qui se sont vus privés de l’affection de leurs parents, et non dans des casernes.

La nouvelle constitution et
la formation au patriotisme

La nouvelle Constitution vise à impliquer la société dans la gestion du pays: le Parlement, les gouverneurs et les autorités locales. Il s’agit de déléguer les prérogatives présidentielles. Le Parlement et les assemblées locales seront élus sur la base d’une liste proportionnelle constituée de différents partis. Le pays devrait toutefois demeurer dans le cadre d’une république présidentielle, même sous l’égide d’un nouveau président. Début 2022, il est prévu de présenter un projet de référendum à l’échelle nationale.
    La nouvelle Constitution, qui a été examinée lors de l’Assemblée populaire de Biélorussie les 11 et 12 février 2021 à Minsk, prévoit donc de consolider l’éducation des jeunes au patriotisme et de rejeter la vision du monde nihiliste véhiculée par l’Occident. L’article 54 de la Constitution stipule d’ores et déjà que «chacun est tenu de protéger le patrimoine historique culturel et spirituel ainsi que les autres trésors nationaux».
    On a organisé des rassemblements patriotiques comme par exemple celui du 22 juin 2021 à Brest-Litovsk, où a eu lieu une grande manifestation commémorative du 80ème anniversaire de l’attaque allemande contre l’Union soviétique et du début de la Grande Guerre patriotique. Les trois semaines de résistance opposées par la forteresse de Brest à l’envahisseur doivent, comme l’a dit Loukachenko, être pour tous les Biélorusses un jour de commémoration du plus grand acte d’héroïsme national du peuple biélorusse.
    «Nous ne livrerons notre patrie, notre indépendance et notre souveraineté à personne. Cette armée sacrée, qui à l’époque a défendu Brest, doit nous aider aujourd’hui à protéger notre patrie, la Biélorussie. C’est en particulier son exemple qui doit nous soutenir, celui d’une endurance inflexible, du courage et du dévouement qu’on a pu voir à l’œuvre pendant la Grande Guerre Patriotique.»
    Le 3 juillet 2021 marquera la Journée de l’indépendance, également Jour de la Libération en 1944, principale fête de l’Etat biélorusse. Le 17 septembre 2021, «Jour de l’unité nationale», nouveau jour férié, a été institué pour commémorer la réunification de la Biélorussie occidentale et de la Biélorussie orientale en 1939. C’est en effet à cette date que le peuple biélorusse a été réunifié après presque vingt ans d’occupation polonaise.

Confrontation globale
entre l’Occident et la Russie

La confrontation mondiale entre l’Occident, la Russie et la Chine a des allures de nouvelle guerre froide et inclut le scénario d’un renversement de gouvernement en Biélorussie. C’est en réponse à cet état de fait que les ONG occidentales impliquées dans la politique, la culture et l’éducation ont été interdites, tout comme les médias financés par l’Occident. La Biélorussie s’est retirée du Partenariat oriental de l’UE et des Accords de Bologne, qui prévoyaient une harmonisation de toutes les universités. Les valeurs occidentales sont foncièrement et systématiquement critiquées.
    Au sein de l’union avec la Russie, le Belarus se démarque des projets d’intégration de l’Union économique eurasienne (UEEA) et de la Communauté des Etats indépendants (CEI) en ce qu’il est très profondément intégré à la Russie, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique. Les ministères des deux pays interagissent fréquemment, surtout dans le domaine de la défense. L’UEEA étant une union économique, ce genre de situation y est inexistant. Aujourd’hui, la CEI est avant tout une plateforme de discussion pour des questions spécifiques liées à la zone de libre-échange. De toutes les Républiques, la plus avancée en matière d’intégration est l’Union de la Biélorussie et de la Russie. Lors du référendum des années 1990, le oui a recueilli 71,5 % des voix à la question sur une éventuelle intégration avec la Russie. Seuls 30 % se sont prononcés en faveur de l’Union européenne.

L’orientation Eurasie

Le 26 mai 2021, dans un discours tenu devant des parlementaires, le président Loukachenko a déclaré: «Nous allons remplacer l’Europe, qui vieillit inexorablement, par l’Asie, qui connaît une croissance rapide. Notre société est prête à prendre sa place dans la nouvelle Eurasie, à devenir son avant-poste. C’est-à-dire qu’il y a une orientation vers la Russie et la Chine, de même que vers la communauté, le peuple et la nation. Les acquis essentiels de la Biélorussie resteront son Etat social et sa souveraineté nationale.»
    Un nouveau projet culturel a vu le jour à Moscou, le mouvement «Nouvelle Eurasie», qui doit devenir un moteur idéologique sérieux impliquant un cercle significatif de gens partageant les mêmes idées. La Nouvelle Eurasie est une plate-forme idéologique qui vise à créer une nouvelle culture et une nouvelle économie.
    Dans les rangs de ce mouvement, on retrouve un grand nombre de personnalités connues, dont Zakhar Prilepine, le leader du mouvement «Russie juste». L’un des participants au congrès constitutif du mouvement Nouvelle Eurasie, le philosophe Alexeï Dsermant, a déclaré à ce sujet lors d’une interview: «La Nouvelle Eurasie est un regroupement de philosophes, de politologues, d’écrivains et d’artistes appelés à doter l’espace eurasien d’une nouvelle envergure, parallèlement aux processus économiques et politiques. De toute évidence, le temps est venu de s’unir pour proposer un concept totalement différent.»

(Traduction Horizons et débats)

 


*Prof. Peter Bachmaier, Dr. en Histoire de l’Europe de l’Est et politologue, membre du conseil d’administration de l’Österreichisches Ost- und Südost-europa-Institut (Institut autrichien pour l’Europe de l’Est et du Sud-est),Vienne (1972–2005), chargé de cours à l’Université de Vienne (1993-2007), président de la Société austro-biélorusse (depuis 2006).

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