ep. On est étonné, voire horrifié à voir et entendre pour quels buts destructifs les enfants et adolescents d’aujourd’hui sont abusés. Récemment on a appris que pour les enfants polonais de 14-15 ans, l’entraînement militaire aux armes dans les écoles publiques a été octroyé être obligatoire: sécuriser «son» fusil, le charger, le désécuriser et ensuite placer sa balle. On apprend à cette occasion que dans 18000 écoles polonaises on apprendra donc aux enfants, dans un bref avenir, le maniement des systèmes laser modernes.
Le ministère de la Défense financera donc des stands de tir avec tout le personnel instruisant les enfants dans l’art du tir militaire. Ce que, récemment encore, on aurait considéré être l’idée farfelue d’experts militaires ayant perdu toute boussole, est entretemps approuvé en Allemagne, car selon ce genre de pédagogie, chez nous aussi, il s’agirait pour certains de rendre la jeunesse allemande prête à la défense et donc capable à faire la guerre. Ainsi, l’historien allemand Egon Flaig considère la mesure polonaise comme exemple à suivre pour l’Allemagne aussi exigeant davantage de volonté aux sacrifices et une réintroduction immédiate de la conscription obligatoire. Lors d’une émission de 3sat, il défend cette nouvelle éducation de leur jeune génération en ces termes:
«La réticence de parents de voir leurs enfants en tant que soldats futurs, c’est-à-dire comme membres de notre communauté, qui seront éventuellement sacrifiés en faveur de la communauté, sacrifiés donc pour le maintien de nos existences comme nous sommes volontaires de les vivre. Cette volonté d’être prêt à ce sacrifice est certes douloureuse.» Il est donc évident à lui qu’il faudra, en Allemagne aussi, le changement radical de notre culture.
Ce à quoi consent, lui aussi aux micros 3sat, Roderich Kiesewetter, député du Bundestag allemand (CDU) et ancien colonel de la Bundeswehr. Il rappelle qu’une enquête d’il y a deux ans aurait montré qu’au cas «d’une agression militaire dirigée contre l’Allemagne» le nombre de ceux prêts à défendre leur pays, arme aux mains, ne dépasse pas les 5% tandis que 25% indiquaient vouloir quitter le pays à temps. Il exige donc: «Il faut enfin que la conscience publique s’adapte aux vraies dimensions de la menace.» Il revendique donc une éducation et une formation qui aboutisse à la compréhension «réelle» de ce qui nous attendrait. Il faudra donc, dit-il, élargir la vue en direction d’Etats voisins disposant d’une image plus claire. Par exemple copier la Pologne? Mais précisément, oui! Bien que le parlement n’ait pas encore décidé, la Bundeswehr (donc l’armée) s’est empressée d’envoyer à nos jeunes âgés de 18 ans une vidéo Tiktok en faveur de la nouvelle conscription obligatoire et pour saisir leurs données (obligatoirement pour les adolescents masculins). Dès qu’ils ont cliqué oui à l’invitation de la Bundeswehr correspondante, ils recevront sur leur portable régulièrement des vidéos glorifiant les soldats. A noter: Les cercles polonais de l’armement sont enthousiasmés de cette évolution qui vise à militariser nos sociétés occidentales: ils sont obligés de munir 1800 écoles avec leurs fusils ultra-efficaces. •
Source: Wehrpflichtdebatte: Frauen an die Front? consulter https://www.3sat.de/kultur/kulturzeit/frauen-an-die-front-sendung-vom-02-06-2025-100.htmll
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