Eh bien, nous avons désormais un président qui dit ce qu’il pense, et c’est un progrès après les quatre années que les Américains ont passées à écouter un menteur compulsif de toujours, ayant déclaré plus d’une fois le contraire de ce qu’il pensait. Il est toujours préférable de savoir que quelqu’un pense ce qu’il dit, même si cela est insensé, détaché de la réalité ou dangereux. C’est le cas de Donald Trump: nous pouvons partir du principe qu’il pense ce qu’il dit, mais une grande partie de ce qu’il dit est insensé, irréaliste ou susceptible de nous exposer à de sérieux risques.
Beaucoup d’annonces! Mais
sont-elles basées sur des projets réels?
«Pour des raisons de sécurité nationale et de liberté dans le monde», a déclaré Trump peu avant Noël, «les Etats-Unis d’Amérique estiment que la possession et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue». Il a fait cette déclaration alors qu’il venait de nommer Ken Howery, un capital-risqueur devenu diplomate, comme son ambassadeur à Copenhague1.
C’est un exemple typique, un parmi tant d’autres. Il faut croire que Trump est sincère quand il dit ce genre de choses, même si on ne peut croire un instant qu’elles soient vraies, ni même d’une quelconque valeur.
Trump veut aussi faire du Canada le 51e Etat des Etats-Unis, reprendre la souveraineté sur le canal de Panama, et renommer le Golfe du Mexique «Golfe d’Amérique». Dans son discours d’investiture2, il a déclaré: «Les Etats-Unis se considéreront à nouveau comme une nation en croissance, une nation qui accroît sa richesses et élargit son territoire». C’est un homme qui a des projets, assurément. Pour ça, nous pouvons compter sur lui au cours des quatre prochaines années. La seule question est de savoir sur quelle base ces projets vont germer.
Avant d’aller plus loin, il convient de mentionner brièvement que depuis son entrée en fonction, Trump a fait deux choses qui méritent d’être saluées. La première est sa détermination, par le biais d’un des nombreux décrets3, à rétablir le Premier amendement et à défendre ainsi la liberté d’expression. Il reste à voir comment ce décret sera interprété, s’il s’étend par exemple à la censure frénétique qui sévit dans certains médias et universités sous l’accusation honteusement corrompue que l’opposition à la politique d’Israël et à la terreur sioniste équivaut à de l’«antisémitisme». Cela reste à voir.
Indépendamment des décrets présidentiels, Trump a également annoncé qu’il allait bientôt parler à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre par procuration du régime Biden en Ukraine. Mais il est désormais évident que Trump n’a pas de véritable plan pour y mettre fin: il n’a cessé d’improviser. Toutefois, l’ouverture du dialogue avec le président russe est un acte politique, et un acte d’une grande importance. Biden et ses supplétifs, figés dans des anachronismes idéologiques et par conséquent dépourvus d’habileté politique, ont refusé tout véritable contact avec Moscou au cours des quatre dernières années. Dans ce contexte, la réouverture de canaux diplomatiques est une étape importante. Nous ne devrions pas manquer son potentiel simplement parce que le nom de Donald Trump y est associé.
L’essentiel, c’est «Great»...
Il y a autre chose que nous ne devrions pas négliger lorsque Trump bombe le torse en vue d’une sorte d’Amérique néo-expansionniste. Tous ses plans pour redessiner la place de notre république dans le monde, tels que «L’Amérique retrouvera sa place légitime de nation la plus grande, la plus puissante et la plus respectée de la planète, inspirant crainte et admiration» etc. semblent étrangement hermétiques, couvés dans un étrange état de cavalier seul. Il n’y a pas eu de consultations avec les Danois au sujet du Groenland, et encore moins avec les Groenlandais. Aucun des hommes de Trump n’a demandé l’avis des Canadiens en matière de souveraineté, et je n’ai connaissance d’aucun contact avec les Panaméens au sujet du statut du canal.
… sans aucune consultation?
Même la démarche promise à la Russie trahit cette déconnexion de la réalité. Prenons par exemple la dernière déclaration de Trump sur ses projets de dialogue avec le Kremlin au sujet de la guerre en Ukraine, telle qu’elle a été publiée dans le «Telegraph»4:
«Je vais rendre un très grand service à la Russie, dont l’économie s’effondre, et au président Poutine. Calmez-vous maintenant et ARRÊTER cette guerre ridicule! ELLE NE FRA QU’EMPIRER. Si nous ne nous mettons pas rapidement d’accord, je n’aurai pas d’autre choix que d’imposer de lourdes taxes, des droits de douane et des sanctions sur tout ce que la Russie vend aux Etats-Unis et à divers autres pays impliqués».
Par où commencer dans cette confusion?
L’économie russe n’est pas en faillite. Ce sont les économies européennes qui sont sinistrées suite aux sanctions imposées par les Etats-Unis à la Russie. Qu’est-ce que Washington aurait à offrir à Moscou, quel service pourrait-elle rendre à Poutine? Au vu du déroulement de la guerre, ce sont au contraire les Etats-Unis qui ont besoin d’une faveur de la part de la Russie. Les importations américaines en provenance de Russie en 20225, dernière année de statistiques disponibles, se sont élevées à 16 milliards de dollars, un volume modeste dans le contexte du commerce mondial.
Distance par rapport à la réalité
Au-delà de ces détails, aussi révélateurs soient-ils, Moscou insiste depuis toujours sur quelque chose de très différent. Le souhait de Moscou est de développer une structure de sécurité fiable pour tous, qui servirait de base à une paix durable dont bénéficierait autant la Russie que l’alliance occidentale. Poutine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont clairement indiqué à de nombreuses occasions que les négociations n’avaient aucun sens si cet objectif fondamental n’était pas reconnu. Trump qui, soit n’en est pas conscient ou ne s’y intéresse tout simplement pas, ne s’attaque pas aux vraies réalités, du moins si l’on en juge par ce qu’il communique. Qui, parmi ses collaborateurs, serait capable d’une diplomatie aussi exigeante? Marco Rubio? Vous plaisantez?
Le Groenland, le Canada, le canal de Panama, un plan de paix non planifié pour l’Ukraine: autant d’échecs annoncés en attente, que nous pouvons situer quelque part sur l’échelle entre l’insensé, l’irréaliste et le dangereux. Pour penser les choses jusqu’au bout, nous devrions ajouter un quatrième adjectif: fantaisiste. Non, cette politique étrangère de Donald Trump, même dans ses grandes lignes, n’a aucune chance de réussir. Redevenir la plus grande nation, la plus respectée, celle qui inspire le plus de crainte et d’admiration? Non, Trump s’apprête manifestement à pousser les Américains dans la direction strictement opposée.
Anatomie des échecs à venir
Sans vouloir trop anticiper, il vaut la peine d’établir une liste brève mais réfléchie des échecs à venir de Trump. En quoi consistent-ils? Où et comment a-t-il concocté cet agenda et comment est-il parvenu aux positions qu’il clame haut et fort? Quelles conclusions pouvons-nous tirer des premiers jours de ce qui sera probablement un très long quadriennat? Il y a bel et bien des choses que nous pouvons apprendre, et j’entends ici des choses à propos de nous-mêmes, les Américains.
Car Donald Trump est aussi un miroir de nous-mêmes. Regardons-le et réfléchissons à ce que nous voyons. La causalité d’un grand échec: c’est ce que nous cherchons, et je vois au moins deux thèmes qui méritent notre attention.
Beaucoup de grands philosophes des cent dernières années, Husserl, Heidegger, Lévinas (injustement méconnu ce dernier),et d’autre, ont partagé leur préoccupation marquée à partir des années 1920. Je fais référence (que les érudits me corrigent) aux ravages de la Première Guerre mondiale qu’ils ont constatés tout autour d’eux. Ces penseurs étaient les explorateurs et les développeurs de la discipline appelée phénoménologie. Face aux ruines, ils ont posé les questions essentielles: Qui sommes-nous? Qu’est-ce que nous sommes devenus, nous qui vivons dans des sociétés de masse mécanisées? Quelle est l’essence des relations humaines? Cent ans plus tard, nous devrions y retourner.
«Maladie» endémique: l’indifférence à l’Autre
Emmanuel Lévinas, un juif lituanien qui a vécu en France (1906–1995) et écrit en français, a élevé ces questions au rang de discours permanent sur le Moi et l’Autre. Radicalement simplifié, son raisonnement consiste à dire que l’indifférence à l’Autre est à la racine des maux du XXe siècle. Selon lui, le culte de l’individu doit être dépassé en faveur de relations avec tous les autres êtres humains. Ce n’est qu’à travers ces relations que nous reconnaissons qui nous sommes; elles sont primordiales. «Le Soi n’est possible que par la reconnaissance de l’Autre», écrivit-il, une phrase bien connue mais peu vécue. Si je poursuis ma simplification: nous sommes d’abord des êtres sociaux; notre individualité découle de notre socialité. Lévinas a publié en 1961 sa thèse «La totalité et l’infini», dans laquelle il a exposé son point de vue de la manière la plus complète et la plus connue.
Si je me réfère à ces auteurs et à leur raisonnement, c’est parce que 64 ans après la publication du chef-d’œuvre de Levinas, nous pouvons voir combien lui et ses esprits proches de lui avaient raison dans leur interprétation du sort de l’humanité.
Voir les choses du point de vue de l’autre – comprendre son point de vue, je veux dire par là, le connaître sans éprouver le besoin de le partager – fait partie des impératifs du 21e siècle: c’est ce que j’ai dit ailleurs déjà et où je viens d’insister dans cet article ci-dessus. Développer la capacité de comprendre à quoi ressemble le monde aux yeux des autres aura été l’une des leçons essentielles que j’ai retenues de mes années de correspondant étranger. Pour le dire autrement, il est primordial que chaque individu puisse participer de manière constructive au projet de l’humanité tel qu’il se présente à nous actuellement.
De piètres diplomates
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Américains ne sont vraiment pas très doués dans ce domaine. Nous avons depuis bien longtemps transformé notre exaltation forcenée de l’individualité en «isme», comme dans «individualisme», cette idéologie qui a certes largement profité à l’Amérique par le passé mais qui s’avère aujourd’hui être un véritable boulet. Qui plus est, depuis la victoire de 1945, l’Amérique a atteint un tel niveau de puissance que ses coteries politiques ont depuis longtemps perdu tout intérêt pour le point de vue des autres – comment le monde les voit, eux, leurs aspirations, leur histoire et tout le reste. C’est la raison pour laquelle l’Amérique, à de rares mais néanmoins admirables exceptions près, a produit de si piètres diplomates. Or, de bons diplomates, elle n’en avait pas besoin. Face à cette désinvolture, les coteries politiques de Washington n’ont pas encore réalisé que, par conséquent, nous avions déjà commencé à décliner.
En guise de conclusion: c’est pour cette raison que Donald Trump trouve tout à fait normal de dévoiler ses projets pour le Canada, le Groenland ou la Manche sans même avoir au préalable consulté le moindre Canadien, Danois ou Panaméen. Ses propositions sont tellement absurdes qu’elles commencent à nous gêner. Cependant, au-delà de leur folie, sont-elles en effet plus absurdes que – faites votre propre liste à vous, elle est loin d’être complète – le Vietnam, l’invasion de la Grenade par Reagan, la guerre en Irak, la Syrie ou l’Ukraine? Se situent-elles dans des sphères plus irrationnelles que les folies de ses prédécesseurs figurant sur ces listes?
La réaction de Claudia Sheinbaum
Dans ce contexte, j’ai bien aimé la réaction de Claudia Sheinbaum à la proposition de Trump de rebaptiser le golfe du Mexique. Lors d’une conférence de presse, le lendemain du jour où Trump avait fait son show, la Présidente mexicaine, debout devant une carte datant de 1607 sur laquelle le golfe était représenté tel que nous le connaissons aujourd’hui, s’est adressée aux journalistes en leur désignant l’Amérique du Nord, pour suggérer, avec un sourire amusé: «Pourquoi ne pas appeler ce territoire immense l’‹Amérique mexicaine›? Cela sonne bien, non?»
Sheinbaum s’est moquée de Trump, comme nous aurions dû nous-mêmes le faire bien plus tôt. Mais ne nous trompons pas sur ce qu’elle a voulu dire: voilà à quoi ressemble le monde pour nous, pour nous les Mexicains. Avec nous, le débat n’avancera pas si vous ne nous comprenez pas.
Les premières années après 1945:
un monde riche d’espoirs
Les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale comptent parmi les plus importantes du siècle dernier. Elles ont été moins violentes que les années de guerre, même s’il y a eu abondance de violence dans un autre registre.
C’était l’«ère des indépendances», au cours de laquelle toutes sortes de peuples ont négocié ou lutté pour se libérer du joug colonial et ont fondé de nouvelles nations.
A cette époque, le monde était plein d’espoir. L’idée d’un ordre mondial équitable et éthique semblait à portée de main. Lorsque l’Amérique a imposé la guerre froide à toutes les nations – je le maintiens, sans tenir compte des versions alternatives offert de l’Histoire – tout est devenu binaire. Cela a été le début de décennies sous la devise «avec nous ou contre nous». La plupart des nouvelles nations, même quand elles ne succombaient pas aux sirènes de l’idéologie néolibérale et à tous ses aspects prédateurs, n’ont pour la plupart pas réussi à concrétiser tout ou une partie même de leurs premiers espoirs.
Regain d’espoir après la chute du mur
Mais ces espoirs et ces aspirations ne se sont jamais éteints: passés dans la clandestinité ou corrompus, cela oui, partiellement pourtant assignés à résidence pour ainsi dire, mais jamais définitivement asphyxiés ou abattus par un peloton d’exécution. C’était cela, la beauté enfin révélée lorsque les Allemands ont abattu le mur de Berlin en novembre 1989: Dès qu’a été amorcée l’ère de l’après-guerre froide, tous les vieux rêves, toutes les belles aspirations d’autrefois ont brillamment repris vie. Ils avaient toujours été là, et voilà qu’ils se réveillaient de leur hibernation.
Il nous faut à présent mentionner l’un d’entre eux, qui touche au principe de la parité des Etats, profondément enraciné dans l’ère de l’Indépendance.
C’est l’un des points sur ma liste – à ce jour, il n’y en a que deux – des exigences du 21e siècle. Tout Etat, quelle que soit sa taille et son pois, qui souhaite se faire une place dans notre nouvelle ère doit l’accepter. Les seules alternatives sont le déclin et la violence – l’une ou l’autre un aveu d’échec. S’opposer à cette nécessité historique – et cela vaut aussi bien pour les individus lambda que pour les élites réactionnaires – relève carrément de l’impuissance.
Multipolarité et non-alignement
La multipolarité est l’autre nom du phénomène que je viens de décrire et qui émerge actuellement, le monde non-occidental prenant inévitablement le leadership, tandis que se manifeste ce que nous appellerons «le nouvel ordre mondial». Il repose sur plusieurs principes. Je les fais remonter, dans l’esprit, mais pas dans la réalité des faits déclarés, aux Cinq principes formulés par Zhou En-lai au début des années 19506 et repris peu après par le tout nouveau Mouvement des pays non-alignés: Respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté, non-agression, non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, égalité et bénéfice mutuel, coexistence pacifique. Je constate que le Ministère chinois des affaires étrangères désigne désormais ces points comme les règles de base du nouvel ordre mondial7. C’est intéressant. En y regardant de plus près, on constate que le seul mot faisant défaut est celui de parité.
Je laisse aux lecteurs le soin de juger à quelle distance de ces principes se trouve Donald Trump, à combien de galaxies éloigné de cette vision du monde tel qu’il sera, au moment ou il est entré en fonctions.
Cela dit, je reviens à ma question posée ci-dessus: son gouvernement avec les idées qui le régissent, est-il en effet tellement plus éloigné de la réalité que celui de ses prédécesseurs, notamment celui de Joe Biden? Question cruciale, et non des moindres, celle sur laquelle j’insiste.
Si Trump est un miroir, alors essayons de le regarder comme un de ces miroirs déformants, traversé d’ondulations, objets de fascinations que l’on trouvait dans les anciennes foires. Mon souvenir d’enfant ne me trompe pas: on peut s’y contempler soi-même toujours, même bizarrement déformé. •
1https://www.presidency.ucsb.edu/documents/statement-president-elect-donald-j-trump-announcing-the-nomination-ken-howery-ambassador
2https://www.whitehouse.gov/remarks/2025/01/the-inaugural-address/
3https://scheerpost.com/2025/01/24/for-once-trump-gets-it-right/
4https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/01/22/trump-tells-putin-stop-this-ridiculous-war-now/
5https://ustr.gov/countries-regions/europe-middle-east/russia-and-eurasia/russia
6http://www.zhouenlaipeaceinstitute.org/five-principles-of-peace-2/history/
7https://www.mfa.gov.cn/mfa_eng/zy/wjls/3604_665547/202405/t20240531_11367551.html
Première parution: https://scheerpost.com/2025/01/27/patrick-lawrence-trumps-failures-americas-failures/ du 27/01/25
(Traduction Horizons et débats)
* Patrick Lawrence, correspondant à l’étranger de longue date, notamment pour l’«International Herald Tribune», est chroniqueur, essayiste, auteur et conférencier. Titre de son avant-dernier livre: «Time No Longer: Americans After the American Century», Yale 2013. Son dernier livre «Journalists and Their Shadows» est paru en 2023 chez Clarity Press. En mars 2025, son livre sortira en traduction française (voir encadré). Son site web: patricklawrence.us. Soutenez son travail via patreon.com/thefloutist.
Patrick Lawrence: Les journalistes et leurs ombres (Journalists and their shadows)
«Fort d’une expérience de plus de 30 ans en tant que chroniqueur et correspondant, Patrick Lawrence a acquis une connaissance approfondie et sans égal du paysage médiatique américain. Il décrit ainsi en détail la perte d’indépendance, d’intégrité et de crédibilité des grands médias, retrace leur déclin pendant les décennies de la guerre froide relatant les (rares) moments de gloire auxquels a succédé, après 2001, une rapide perte de confiance du public des lecteurs. Au cœur de l’ouvrage, l’auteur s’intéresse à la dichotomie défiant chaque journaliste. Il est à la fois poussé par la nécessité de répondre à des normes idéologiquement conformes tout en s’efforçant, de manière subliminale, de rendre justice à la vérité des faits qui sont censés être occultés dans le cadre de son travail. C’est ce dernier comportement que Lawrence qualifie – selon le terme de Carl Gustav Jung – de «l’ombre du journaliste». Ces dernières années, les médias numériques ont fait émerger de nouvelles perspectives de recherche et de publication indépendamment de l’influence des grands groupes. Considérées comme le secteur le plus dynamique de la profession, elles représentent la promesse d’un avenir meilleur, dans lequel Lawrence place de grands espoirs ». (Le livre paraîtra en mars 2025).
«Patrick Lawrence a écrit un livre excellent et très éloquent sur le journalisme. Il nous stimule, évoque de la rancune et nous offre de la sagesse – un témoignage à nous donner de l’espoir». (John Pilger à propos de l’édition américaine)
(Traduction Horizons et débats).
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