Rl. Les négociations actuelles de la Suisse concernant un «accord-cadre institutionnel avec l’UE» ressemblent à une courbette non sollicitée avec des conséquences imprévisibles. Sans nécessité, on prévoit d’octroyer des jugements définitifs, sur des questions concernant uniquement notre pays, à un tribunal étranger faisant partie d’une structure anti-démocratique.
C’est officiel: l’UE n’a pas de structures démocratiques. Elle n’en a jamais eu et n’en a pas développé au cours de plusieurs décennies. Elle n’est tout simplement pas démocratique.
L’UE est une entité supranationale enlevant tout pouvoir à ses Etats membres démocratiques et accaparant de plus en plus de compétences. Dans les Etats membres de l’UE, 80% des lois ne sont plus décidées par les parlementaires élus à cette fin, mais par Bruxelles. Voilà une marginalisation totale des citoyens.
Le Parlement européen lui-même est un club de débats fortement subventionné – avec tous les agréments nécessaires pour apaiser les consciences –, mais, sans réel pouvoir. Les lois sont rédigées ailleurs.
Depuis des décennies, des affaires de corruptions secouent l’UE bruxelloise. Depuis de longues années, les comptes annuels n’ont plus été approuvés.
Grâce à l’«excellent» travail des cabinets de communication, le public n’en entend plus parler …
Nous savons qu’à la Cour de justice des Communautés européennes (CJUE), des juristes de différents pays de l’UE, de l’Allemagne, de la France, de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce, de l’Estonie, de la Bulgarie, de la Roumanie, etc. décident des affaires internes d’autres pays de l’UE, dont ils ne connaissent guère la législation, le droit et les traditions. La Justice est rendue selon les règlements et les lois émanant d’une énorme machine bureaucratique.
L’«Accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l’UE» fait dépérir notre système gouvernemental et l’autodétermination de notre pays. Les juges bruxellois – nommés et non élus – doivent rendre un jugement sans réelles connaissances du pays et du peuple.
Le fait que certains membres du Conseil fédéral et leurs hauts fonctionnaires favorisent le rattachement à l’UE n’est plus guère compréhensible compte tenu des développements actuels:
Le Conseil fédéral veut-il vraiment lier encore davantage notre pays à ce projet néfaste?
Contrairement à l’impression répandue par le Conseil fédéral, la Suisse ne dépend pas de l’UE:
Les négociations avec l’UE doivent être des échanges entre partenaires égaux et non pas entre un petit enfant et son maître capricieux et tyrannique.
Cette entité non démocratique ne sera jamais un modèle pour notre pays. Concernant Pascale Baeriswyl, secrétaire d’Etat du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) et coordonnatrice des négociations avec l’UE, on attend qu’elle exige au minimum les revendications suivantes:
Si l’UE est capable de remplir ces quelques revendications minimales, alors des négociations avec la Suisse sur une éventuelle coopération plus étroite pourraient avoir un sens.
Nous souhaitons vivement aux dirigeants de l’UE d’éviter de mener le peuple dans la ruine économique totale et de ne pas transformer l’Europe en un champ de bataille militaire.
De par son pouvoir exclusif de décision, la délégation des négociateurs suisses outrepasse ses compétences puisqu’elle ne représente plus la voix des citoyens. Donc, retour à la case départ! •
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